Les sondes Hera et Europa Clipper prêtes à traverser la queue de la comète ATLAS 3I

Les sondes Hera et Europa Clipper prêtes à traverser la queue de la comète ATLAS 3I

L’objet interstellaire 3I/ATLAS, récemment découvert, intrigue scientifiques et passionnés. Les sondes spatiales Hera et Europa Clipper pourraient offrir une opportunité inédite d’étudier sa queue riche en ions.

Malgré des défis techniques, cette mission pourrait révolutionner notre compréhension des comètes interstellaires.

 

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3i/atlas : un mystère interstellaire

3I/ATLAS, le troisième objet interstellaire découvert, suscite un vif intérêt scientifique et spéculatif. Certains l’imaginent comme un vaisseau extraterrestre, tandis que d’autres proposent des études plus sérieuses, comme l’observation par des sondes martiennes.

Les points clés sur 3I/ATLAS

  • Découverte : troisième objet interstellaire identifié dans le système solaire.
  • Nature : suspecté d’être une comète, mais certaines hypothèses évoquent un vaisseau extraterrestre.
  • Composition : queue riche en particules d’eau et en ions.
  • Opportunité d’étude : passage des sondes Hera et Europa Clipper dans sa traînée de particules.
  • Défi : fenêtres d’observation limitées, instruments non initialement conçus pour cette tâche.
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Sa queue, formée en approchant du Soleil, est riche en particules d’eau et en ions.

Cette queue spectaculaire intrigue les chercheurs, car elle offre une opportunité unique d’étudier un objet interstellaire.

Les missions spatiales Hera et Europa Clipper pourraient fournir des données précieuses en traversant cette traînée de particules, malgré les défis techniques et temporels.

Utilisation des sondes Hera et Europa Clipper

Les sondes Hera et Europa Clipper, en route vers des destinations distinctes, pourraient contribuer à l’étude de 3I/ATLAS.

Hera se dirige vers l’astéroïde binaire Didymos-Dimorphos, tandis qu’Europa Clipper vise la lune glacée de Jupiter, Europe.


Par chance, elles passeront à proximité de la queue de 3I/ATLAS dans les semaines à venir, offrant une fenêtre d’observation limitée.

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Malgré le fait que ces sondes n’ont pas été conçues pour détecter les ions de la queue d’une comète, leurs instruments pourraient néanmoins fournir des données inédites.

Pourquoi cette observation est exceptionnelle ?

  • Première chance de mesurer directement les ions d’un objet interstellaire.
  • Possibilité de comparer la composition de 3I/ATLAS à celle des comètes du système solaire.
  • Opportunité de tester la réactivité des équipes scientifiques à des événements imprévus.
  • Potentiel pour des découvertes sur la formation des objets interstellaires et leur interaction avec le vent solaire.

Le défi réside dans la rapidité d’organisation de cette expérience, car le temps presse pour exploiter cette opportunité unique.

Une opportunité scientifique sans précédent

Bien que Hera ne soit pas équipée pour détecter les ions, Europa Clipper dispose d’un instrument plasma et d’un magnétomètre, essentiels pour analyser les ions et les changements de champ magnétique dans la queue de 3I/ATLAS.

C’est une occasion qui ne se représentera peut-être jamais. Si Europa Clipper réussit à collecter des données sur les ions de la queue, cela pourrait transformer notre compréhension des objets venus d’au-delà de notre système solaire.Explique le Dr. Léa Moreau, astrophysicienne à l’ESA

Cette capacité offre une chance inédite de collecter des données sur un objet interstellaire.

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Si les équipes de mission parviennent à ajuster leurs plans à temps, Europa Clipper pourrait être la première sonde à prélever directement des échantillons de la queue d’une comète interstellaire.

Cette réalisation marquerait une avancée scientifique majeure, bien au-delà des objectifs initiaux des missions des sondes.

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