Les mystères d’Uranus et Neptune fascinent depuis longtemps les astronomes. De récentes recherches révolutionnaires remettent en question leur classification traditionnelle en tant que “géantes de glace”.
Ces découvertes pourraient transformer notre compréhension de ces planètes éloignées et influencer les futures explorations spatiales.
Uranus et Neptune : Des géantes de glace ou de roche ?
Traditionnellement, Uranus et Neptune sont classées comme des “géantes de glace” en raison de leur composition riche en méthane, eau et autres volatils.
Ces éléments, sous les conditions de pression des intérieurs planétaires, se solidifient, formant ainsi des “glaces”. Cependant, une nouvelle recherche menée par l’Université de Zurich et le NCCR PlanetS remet en question cette classification.
Les résultats de cette étude suggèrent que les noyaux d’Uranus et Neptune pourraient être plus rocheux et moins “glacés” qu’on ne le pensait.
Cette recherche propose également que l’intérieur de ces planètes pourrait connaître des phénomènes de convection, ce qui pourrait expliquer certaines de leurs caractéristiques mystérieuses.
Convection interne et activité tectonique
L’étude propose que les mouvements de convection interne dans Uranus et Neptune pourraient être similaires à l’activité tectonique terrestre, où le matériel est recyclé plutôt que stable.
Ces mouvements pourraient éclairer des caractéristiques mystérieuses, comme leurs champs magnétiques atypiques.
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Les chercheurs ont utilisé une méthodologie innovante, combinant des modèles physiques et empiriques pour simuler les intérieurs de ces planètes.
En générant des profils de densité aléatoires et en calculant le champ gravitationnel résultant, ils ont obtenu des résultats cohérents avec les données d’observation, offrant ainsi de nouvelles perspectives sur la composition interne des géantes de glace.
Champs magnétiques complexes et dynamos internes
Les résultats de l’étude indiquent que la composition interne rocheuse d’Uranus et Neptune est cohérente avec celle de Pluton, composée à 70 % de roche et métaux.
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Cette similarité pourrait expliquer les champs magnétiques non-dipolaires de ces planètes. Les couches d’eau ionique, présentes dans leurs intérieurs, pourraient générer des dynamos magnétiques responsables de ces champs complexes.
De plus, il est suggéré que le champ magnétique d’Uranus pourrait provenir de plus en profondeur que celui de Neptune.
Ces découvertes sont cruciales pour la science des matériaux et soulignent l’importance de futures missions pour explorer ces planètes.





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