Le télescope spatial James Webb a récemment révélé des indices fascinants sur la formation des trous noirs supermassifs et l’existence d’étoiles de Population III.
Ces découvertes pourraient révolutionner notre compréhension de l’Univers primitif, en éclairant des mystères cosmiques vieux de plusieurs décennies.
Les étoiles de population III : des monstres cosmiques révélés
La découverte des étoiles de Population III, des géants cosmiques atteignant entre 1 000 et 10 000 masses solaires, a été menée par une équipe internationale dirigée par Devesh Nandal.
Ces étoiles pourraient expliquer la formation rapide des trous noirs supermassifs dans l’Univers primitif. En effet, leur effondrement direct en trous noirs massifs pourrait avoir semé les graines des trous noirs supermassifs que nous observons aujourd’hui.
L’équipe de recherche comprenait des experts de l’Université de Virginie, de l’Institut pour la Théorie et le Calcul au Harvard & Smithsonian Center for Astrophysics, ainsi que d’autres institutions prestigieuses.
Grâce au télescope spatial James Webb, ils ont pu identifier des signatures chimiques uniques dans la galaxie GS 3073, suggérant l’existence de ces étoiles primordiales.
Influence des étoiles géantes sur la chimie cosmique
Les étoiles de Population III, en fusionnant l’hélium en carbone, enrichissent leur environnement en éléments lourds. Ce carbone se transforme ensuite en azote, qui est dispersé dans l’espace par des courants de convection.
Cette production d’azote est cruciale pour comprendre les signatures chimiques observées dans certaines galaxies.
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Dans la galaxie GS 3073, un rapport azote-oxygène extrême a été détecté, suggérant la présence de ces étoiles géantes. Ces signatures chimiques uniques, impossibles à produire par des étoiles ordinaires, renforcent l’hypothèse de l’existence de ces “monstres stellaires” dans l’Univers primitif.
Un aperçu des âges sombres cosmiques
Les découvertes récentes offrent un aperçu inédit de l’Univers entre 380 000 et 1 milliard d’années après le Big Bang, une période souvent qualifiée d'”âges sombres cosmiques”.
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Grâce aux capacités du télescope spatial James Webb, les astronomes peuvent désormais explorer cette époque autrefois inaccessible. Les chercheurs prévoient de découvrir d’autres galaxies présentant des excès d’azote similaires, ce qui pourrait confirmer l’existence des “étoiles monstres”.
Ces avancées aident à résoudre un mystère cosmique vieux de 20 ans, en fournissant des preuves tangibles de l’existence de ces étoiles massives.
Ces géants cosmiques, bien que de courte durée, ont laissé des empreintes chimiques détectables des milliards d’années plus tard, éclairant ainsi notre compréhension de l’évolution des galaxies et des trous noirs supermassifs.





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