Les voiles solaires révolutionnent la propulsion spatiale grâce à l’absence de propulseur. Cependant, le défi du changement de direction persiste.
La technique innovante du kirigami, inspirée de l’art japonais, pourrait transformer cette technologie en permettant une rotation efficace et économe en énergie des voiles solaires.
Les voiles solaires : une révolution sans propulseur
Les voiles solaires offrent des avantages significatifs par rapport aux méthodes de propulsion traditionnelles, principalement grâce à l’absence de propulseur.
Cette caractéristique permet de réduire le poids et les coûts associés au transport de carburant, tout en augmentant la durée des missions spatiales.
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En revanche, les méthodes traditionnelles de rotation, telles que les roues de réaction, les ailerons de pointe et les dispositifs de contrôle de la réflectivité, présentent des limitations.
Les roues de réaction sont lourdes et nécessitent du propellant, tandis que les ailerons de pointe sont mécaniquement complexes et fragiles. Les dispositifs de contrôle de la réflectivité, bien qu’efficaces, consomment de l’énergie en continu.
Le défi du changement de direction pour les voiles solaires
Les voiles solaires ne peuvent pas utiliser de gouvernail comme les navires traditionnels, car elles naviguent sur la lumière, et non sur le vent.
Les dispositifs de contrôle de la réflectivité, bien qu’efficaces, consomment de l’énergie en continu.
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La technique de kirigami offre une solution innovante. En intégrant des découpes dans le matériau de la voile, elle permet de créer des sections qui se déforment, modifiant ainsi l’angle de réflexion de la lumière.
Ces segments agissent comme de petits miroirs, orientant la voile dans la direction souhaitée sans nécessiter de propellant.
Le kirigami : une innovation qui pourrait tout changer
Le kirigami révolutionne le fonctionnement des voiles solaires en introduisant des découpes stratégiques dans le matériau, permettant la création de surfaces 3D avec des segments inclinés.
Ces segments, agissant comme de petits miroirs, redirigent la lumière et orientent la voile sans besoin de propellant. Cette méthode utilise des servomoteurs économes en énergie, qui ne consomment de l’électricité que lorsqu’ils sont en fonctionnement.
Les résultats expérimentaux valident l’efficacité de cette approche, promettant une réduction des coûts énergétiques et de propulsion.
Cependant, des défis subsistent, notamment en termes de durabilité et de mise en œuvre à grande échelle. L’avenir des voiles solaires semble prometteur avec cette technologie.



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