Le système TRAPPIST-1, découvert il y a environ quinze ans, fascine par ses sept planètes terrestres, dont quatre potentiellement habitables.
Le télescope spatial James Webb (JWST) s’efforce de percer les mystères de ces mondes lointains, malgré les défis posés par la contamination stellaire.
Le système TRAPPIST-1 : un trésor d’exoplanètes à explorer
La découverte du système TRAPPIST-1 a marqué un tournant dans l’exploration des exoplanètes.
Situé à environ 40 années-lumière de la Terre, ce système abrite sept planètes terrestres, dont quatre pourraient se trouver dans la zone habitable.
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Ces planètes orbitent autour d’une étoile naine rouge, ce qui signifie que la zone habitable est proche de l’étoile.
Cette proximité suggère que les planètes pourraient être en rotation synchrone avec leur étoile. La découverte de TRAPPIST-1 est cruciale pour l’exploration spatiale, car elle offre des opportunités uniques d’étudier des atmosphères planétaires et de rechercher des signes de vie.
Défis de la contamination stellaire dans l’étude des exoplanètes
L’étude des atmosphères des exoplanètes, comme TRAPPIST-1 e, est compliquée par la contamination stellaire. L’étoile TRAPPIST-1, une naine rouge, présente des taches stellaires et des facules qui perturbent les observations.
Ces caractéristiques peuvent créer des signaux erronés lors des transits planétaires, rendant difficile la détection précise des molécules atmosphériques.
Pour surmonter ce défi, les chercheurs proposent d’utiliser les transits rapprochés de TRAPPIST-1 b, une planète sans atmosphère, pour modéliser et corriger la contamination stellaire.
Le télescope spatial James Webb (JWST) joue un rôle clé dans cette recherche. Conçu pour explorer les systèmes planétaires et l’origine de la vie, le JWST utilise la spectroscopie infrarouge pour analyser les atmosphères exoplanétaires.
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En observant les transits de TRAPPIST-1 e et b, les scientifiques espèrent éliminer les interférences stellaires et déterminer si TRAPPIST-1 e possède une atmosphère semblable à celle de la Terre, potentiellement riche en CO2.
Une nouvelle ère d’exploration grâce au CO2
La détection de la bande d’absorption du CO2 à 4,3 µm dans l’atmosphère de TRAPPIST-1 e est cruciale pour différencier les signaux atmosphériques de la contamination stellaire.
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Cette bande, relativement isolée dans le spectre, permet de minimiser les confusions avec les signaux stellaires.
La présence de CO2 pourrait indiquer une atmosphère secondaire, potentiellement liée à une activité biologique, ce qui en fait un indicateur clé dans la recherche de vie extraterrestre.
Malgré les défis posés par la contamination stellaire, cette méthode ouvre de nouvelles perspectives pour l’étude des exoplanètes rocheuses.
En surmontant ces obstacles, les scientifiques pourraient mieux comprendre les atmosphères planétaires et leur potentiel à abriter la vie. Cette avancée marque un pas important vers l’exploration approfondie des mondes au-delà de notre système solaire.





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