Omega Centauri, le plus grand amas globulaire de la Voie lactée, fascine les astronomes avec ses mystères cosmiques.
Des recherches récentes révèlent des indices intrigants sur la présence d’un trou noir de masse intermédiaire en son cœur, offrant un aperçu captivant de l’évolution des trous noirs dans notre galaxie.
Omega Centauri : un géant mystérieux de la Voie lactée
Omega Centauri est le plus grand et le plus brillant amas globulaire de la Voie lactée, abritant environ dix millions d’étoiles. Sa taille et sa luminosité exceptionnelles en font un sujet d’étude fascinant pour les astronomes.
Cet amas pourrait être le noyau dépouillé d’une galaxie naine absorbée par notre galaxie.
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Les chercheurs s’intéressent particulièrement à Omega Centauri en raison de la possibilité qu’il abrite un trou noir de masse intermédiaire.
Cette hypothèse est renforcée par le mouvement rapide de certaines étoiles en son centre, suggérant la présence d’une force gravitationnelle massive.
Un trou noir caché dans Omega Centauri ?
L’observation de sept étoiles se déplaçant à des vitesses anormalement élevées dans le cœur d’Omega Centauri a conduit les astronomes à suspecter la présence d’un trou noir de masse intermédiaire.
Ces étoiles, qui devraient normalement s’échapper de l’amas, restent liées par une force gravitationnelle invisible, suggérant un objet massif au centre.
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Les trous noirs de masse intermédiaire sont cruciaux pour comprendre l’évolution des trous noirs. Ils comblent le fossé entre les trous noirs stellaires, issus de l’effondrement d’étoiles, et les trous noirs supermassifs, qui dominent les centres galactiques.
Cependant, leur rareté rend leur étude particulièrement complexe.
Des recherches infructueuses mais révélatrices
Angiraben Mahida et son équipe ont entrepris de détecter des émissions radio provenant du trou noir supposé au centre d’Omega Centauri, en utilisant l’Australia Telescope Compact Array.
Malgré une sensibilité inégalée, aucune émission radio n’a été détectée, ce qui soulève des questions sur le comportement du trou noir.
Cette absence de détection suggère une efficacité d’accrétion exceptionnellement faible, avec moins de 0,5 % de l’énergie de masse au repos du matériau tombant convertie en rayonnement.
De plus, le manque de gaz dans l’environnement d’Omega Centauri pourrait priver le trou noir de la matière nécessaire pour s’alimenter, le rendant silencieux.




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