En 2023, une découverte fascinante a bouleversé notre compréhension des trous noirs. Des détecteurs d’ondes gravitationnelles ont capté une collision cosmique à 7 milliards d’années-lumière, impliquant des trous noirs défiant les lois de la physique.
Cette observation ouvre de nouvelles perspectives sur la formation et l’évolution de ces énigmatiques objets célestes.
Détection d’une collision cosmique sans précédent
En 2023, les détecteurs d’ondes gravitationnelles ont capté la signature d’une collision à 7 milliards d’années-lumière.
Deux trous noirs se sont fusionnés dans une explosion d’espace-temps déformé.
Cet événement est sans précédent car les trous noirs tournaient plus vite que tout ce qui avait été observé auparavant et se situaient dans une gamme de masses où leur existence était jugée impossible.
La fusion, connue sous le nom de GW231123, a défié les lois de la physique. Cette découverte est cruciale pour la communauté scientifique, car elle remet en question les théories actuelles sur la formation des trous noirs et ouvre de nouvelles perspectives de recherche.
Défi aux lois de la physique
La fusion GW231123 a bouleversé les lois établies de la physique. Les deux trous noirs impliqués possédaient des masses situées dans une zone interdite, où leur formation était jugée impossible en raison des supernovae à instabilité de paires.
Ces explosions stellaires devraient annihiler complètement l’étoile, ne laissant aucun résidu, et donc aucun trou noir.
De plus, ces trous noirs tournaient à une vitesse proche de celle de la lumière, défiant les théories existantes.
We are excited to announce the discovery of #GW231123, a gravitational-wave signal from the merger of two high-mass black holes to form one about 190–265 times the mass of our Sun#O4IsHere pic.twitter.com/U2iROIXJ4h
— LIGO (@LIGO) July 14, 2025
Cette découverte remet en question notre compréhension des trous noirs et suggère qu’ils pourraient se former par des processus encore inconnus, nécessitant de nouvelles recherches.
Les champs magnétiques : un rôle crucial
Les recherches d’Ore Gottlieb et de son équipe ont mis en lumière l’importance des champs magnétiques dans la formation des trous noirs.
Grâce à des simulations informatiques, ils ont démontré que ces champs influencent la masse et la vitesse de rotation des trous noirs.
En exerçant une pression sur le disque de matière en rotation autour du trou noir naissant, les champs magnétiques peuvent éjecter une partie significative de la masse stellaire, réduisant ainsi la masse finale du trou noir.
Cette découverte révèle que des champs magnétiques plus forts produisent des trous noirs plus légers et à rotation plus lente, tandis que des champs plus faibles permettent la formation de trous noirs plus massifs et à rotation rapide.
Ces résultats offrent une nouvelle perspective sur la formation des trous noirs et suggèrent que ces processus pourraient être observés à travers des sursauts gamma, ouvrant la voie à de futures recherches pour comprendre la fréquence de ces phénomènes “impossibles”.








Leave a reply